Le travail consiste en l'étude des couches apparentes de l'épave, au moyen d'un procédé photographique élaboré : la stéréophotogrammétrie.
Cette technique part du principe de notre vision : un objet
photographié de deux points de vue différents et observé
avec nos deux yeux à travers une optique appropriée nous
apparaƮt en relief.
Cette faculté de la vision permet de
transformer une image en relief en informations tridimendionnelles
(position, forme et dimension de l'objet). Ces informations sont ensuite
traitées par ordinateur pour fournir un modèle numérique
fidèle, à partir duquel peuvent être fabriquées
des images de synthèse.
Avant la prise de vue, des règles et des flotteurs gradués sont placés sur le site pour se doter d'un système de référence permettant de se repérer dans les trois dimensions de l'espace : ce sont les référentiels dimensionnels.
Dessin : Luc Long, DRASM
Reproduction
sur autorisation.
Pour l'opération concernant l'épave d'Arles IV , le sous-marin le Nautile
a effectué trois séries de prises de vue en "survolant" le
site à une altitude constante de 3 mètres et en réalisant
un cliché tous les mètres. Chaque photo se recoupant d'au
moins 60 % avec la suivante, une centaine de couples d'images a
été ainsi obtenue.
La photo-mosaïque permet alors
de préparer le travail de restitution.
Photo Philippe Foliot, CNRS/CCJ.
Reproduction sur autorisation.