http://dmf.culture.fr/lumiere/documents/portrait.html (Einblicke ins Internet, 10/1995)
Le portrait
Le portrait
<< Le Salon ne sera plus insensiblement qu'une galerie de portraits. Ils
occupent près d'un grand tiers de celui-ci >> note Diderot. Cet
engouement témoigne de l'intérêt que le siècle des
lumières porte à l'Homme. A côté des
spécialistes du portrait, d'autres peintres,
Boilly,
Boucher, David,
Danloux,
Duplessis,
Fragonard,
Greuze,
Gros,
Prud'hon, Vincent,
Wicar
, n'hésitent pas à
s'aventurer dans ce genre, recherché, et donc
rémunérateur. Rigaud,
Alexis-Simon Belle,
Aved,
Nattier,
François-Hubert Drouais,
Tocqué,
Ducreux,
Adélaïde Labille-Guiard,
Elisabeth-Louise Vigée-Lebrun
travaillent pour la Cour de France,
Louis-Michel Van Loo
pour celle d'Espagne.
Roslin
est apprécié de
l'aristocratie,
Largillière
de la haute bourgeoisie,
Perronneau
de la bourgeoisie d'affaire internationale,
Aubry
des artistes.
François Gérard
deviendra le portraitiste favori
de la famille Bonaparte sous le premier empire. La qualité picturale de
ce genre se double souvent d'un réel intérêt
iconographique, avec les portraits d'
architectes ,
d'
hommes de lettres, de
musiciens, d'
acteurs, de
peintres ou de
sculpteurs, de
prélats, de
personnages politiques, de
personnes royales et de
savants.
Parallèlement au
portraits réalistes, généralement
réservé à la bourgeoisie et aux artistes, le
portrait mythologique connaît une certaine vogue, notamment à la Cour.